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Portrait de femme : Gisèle Halimi

Gisèle Halimi est une femme, qui est née le 27 juillet 1927 à La Goulette en Tunisie et est morte le 20 juillet en 2020. C’était une avocate, militante féministe et une femme d’influence dans la politique française et tunisienne. Elle a par exemple défendu, dans les années 1950 l’indépendance de l’Algérie.

En 1960, elle a aussi assuré la défense d’une femme militante du « front de libération nationale algérien » (FLN). Djamila Boupacha a donc été torturée, violée et mit en détention par des soldats français pour une accusation de tentative d’assassinat. Elle a donc médiatisé ce procès aux côtés de Simone de Beauvoir, elle-même philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française pour mettre à l’évidence les pratiques puériles des soldats Français durant la guerre d’Algérie.

Photo de Djamila Boupacha en 1963

 

Grande actrice du féminisme français, elle a par exemple signé le manifeste des 343 de 1971. Ce manifeste traitant la question de l’avortement. Il a à l’époque permis de mettre en lumière l’importance d’autoriser et de mettre en libre accès l’IVG (interruption volontaire de Grossesse) en France. Elle a au même moment créer l’association « choisir la cause des femmes ». Défendant la régularisation de l’IVG en France, encore une fois aux côtés de Simone de Beauvoir et de Jean Rostand, écrivain, historien des sciences et académicien français. Mais tout cela n’est qu’une partie de ce qu’a fait Gisèle Halimi pour l’égalité des femmes, sous n’importe quelle forme.

Ce qui a permis de mettre en lumière Gisèle Halimi, c’est l’importance qu’elle a prise dans la réalisation du procès de Bobigny. Elle a été l’avocate de Marie-Claire Chevalier, poursuivie pour avoir eu recours illégalement à l’avortement. Ce procès a encore une fois permis de mettre en lumière la difficulté de recourir à des avortements clandestins, illégaux et mettant la vie de celles qui en ont recours en danger. Ce procès, étant largement médiatisé, il a contribué à la légalisation en 1975 l’avortement par Simone Veil.

Plaque de la passerelle Marie-Claire de Bobigny nommée en mémoire du procès de 1972 et de Marie-Claire Chevalier.

 

Gisèle Halimi, est élue députée au parlement en 1981, elle occupe son poste jusqu’en 1984. Après cela, elle décide d’occuper différents postes à l’Unesco, ambassadrice de la France, présidente du comité des conventions et des recommandations. Puis elle occupe encore plusieurs postes à l’Organisation des Nations unies en tant que conseillère spéciale de la délégation française à l’Assemblée générale et rapporteuse pour la parité entre hommes et femmes dans la vie politique.

Gisèle Halimi a été d’une importance capitale pour le droit des femmes en France.

Elle aussi été une activiste pour la criminalisation du viol en France, elle a participé à plusieurs interviews notamment celle France 3 ou elle a dit : « Une femme violée, c’est une femme cassée. C’est une femme éclatée, c’est une femme qui, à mon sens, ne s’en remettra jamais ».

Gisèle Halimi a amélioré grandement le droit des femmes et des opprimés.

Sources :

-lemonde.fr

– wikipedia

 

Réalisé par Rafael Felix, 3 ème D

 

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